Adama paris
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Avril Mai Juin 2010

Dakar Fashion Week EVENEMENT en force !

Juillet 2007

"La mode au Sénégal se développe de plus en plus, même si ceux qui font sa promotion, à savoir les stylistes, rencontrent certaines difficultés. Mais ces derniers parviennent chaque année à nous faire rêver avec leurs créations. Surtout lorsque c'est pour une noble cause…

Du 9 au 15 juillet, le Sénégal accueillera Adama Paris pour la 5ème édition du Dakar Fashion Week. Cette jeune et talentueuse dame ambitionne de faire de la mode un moyen de métissage universel.

Durant cette édition, la mode sera honorée et les richesses culturelles de l'Afrique, mises en avant. La Fashion Week sera une belle opportunité d'aide, d'encouragement et de soutien aux jeunes stylistes qui seront primés à l'occasion. Les mannequins ne seront pas en reste.

Le Dakar Fashion Week 2007, c'est aussi l'alliance entre modernisme et tradition, sagesse, dynamisme et innovation d'une Afrique émergente. A cela s'ajoute un programme riche avec des défilés, show de coiffure et maquillage, randonnées, concert avec des chanteurs américains et sénégalais, en plus des expositions. Cette édition verra la participation de jeunes créateurs et de nombreux autres invités, venus d'un peu partout. Mais l'un des soucis majeurs de Adama, c'est d'œuvrer pour les enfants de la rue par le biais de la mode. Elle pense ainsi pouvoir apporter sa touche personnelle et contribuer au développement du Sénégal. Et c'est ce qu'elle fait depuis cinq ans en célébrant la beauté noire et l'émancipation féminine à travers des créations très stylées dont le choix des tissus est fait avec goût. Un sentiment d'indépendance et de volonté se reflète dans son style qu'on attribuerait volontiers à une jeune femme contemporaine très engagée."

Par Missmaft

 Paru dans Lu Xew - Juillet 2007

Dakar, Sénégal (PANA) – Une soirée de gala organisée à l'occasion de la 4ème édition de "Dakar Fashion Week" a rassemblé samedi soir dans un grand hôtel de Dakar, la capitale sénégalaise, des stylistes français, taïwanais et sénégalais ainsi qu'un public venu apprécier un défilé de mode, riche en créations multiculturelles.

Si les créations des sénégalaises, Adama Paris, Claire Kane et Mame Faguèye faites de mélanges des matières et se voulant contemporaines, n'étaient pas inconnues du public, celles de la taïwanaise Sophie Hong et du jeune français Christophe Guillarmé ont été l'objet d'une grande curiosité.

Formée dans son pays, à New York, et à Paris, Sophie Hong propose des vêtements féminins conçus à base de matières traditionnelles telles que le bambou, la soie, le lin et les colorants organiques.

"Sophie Hong n'a jamais renié l'élégance et le confort du vêtement chinois traditionnel, mais elle a crée un style adapté au mode de vie contemporain", renseigne un document de présentation de la styliste.

dans la même lignée, le styliste Christophe Guillarmé s'investit dans la confection des vêtements féminins empreints d'élégance et de raffinement. Dans ses coupes, le jeune créateur de 27 ans innove et met l'accent sur le mélange des matières. Ses créations s'adressent à la jeunesse et se présentent d'une grande simplicité.

La soirée de défilé de mode a été également marquée par la prestation des artistes chanteurs comme le Capverdien Philippe Monteiro et le Sénégalais Idrissa Diop.

Initiée par la styliste Adama Paris, "Dakar Fashion Week" est une manifestation annuelle qui est faite de défilés et d'autres activités culturelles étalés sur une semaine dans la capitale sénégalaise.

En organisant cette manifestation, la styliste veut faire de son pays "une plateforme de mode où les créateurs du monde entier, devraient se côtoyer, se jauger".

DIVAS n° 38 du mois de mai 2003

"Côté mode, DIVAS a misé sur le jean selon le style d' ADAMA Paris et annonce l'arrivée de l'été avec ses pages tendances " A la Plage ".

www.topvisages.net

Adama Paris show à Dakar
Elle s'appelle Adama Ndiaye. Mais elle a donné à sa griffe le nom de "Adama Paris". Agée de 27 ans, elle vit à Paris. Elle se présente comme une jeune styliste qui veut avoir la prétention de faire de la mode un moyen de métissage.
Ancien top-model, elle s'est lancée dans la mode après avoir abandonné son poste de conseiller financier à la Banque nationale de Paris.
Il y a quelques jours, elle a organisé à Dakar un grand défilé de mode enrobé par un show musical assuré par des artistes tels Ménélik, Tonton David.
 
• Comment vous sentez-vous, après cette première?
- Très bien. Les stylistes invités sont très bien. Ce sont des gens différents, mais leur esprit tend vers le même objectif: être commun, vivre dans la même communion.
 
• Pourquoi le nom "Adama Paris"?
- Je vis à Paris depuis longtemps. C'est une ville que je connais mieux que nulle part ailleurs. J'aime Paris qui a fait de moi la femme que je suis actuellement. Cette ville m'a donné beaucoup d'opportunités. Je suis née en Afrique, mais j'ai vécu en Europe qui m'a tout donné. Je suis née à Kinshasa où mon père servait comme diplomate. C'est à l'âge de 5-6 ans que je suis partie en France. J'en ai actuellement 27. Puis, les Etats-Unis et le Japon sont venus à moi. Les gens de ces pays m'ont approchée après mes défilés à Paris. Mais ma boutique sera bientôt ouverte à Dakar. Je veux faire de la mode un moyen de métissage universel.
 
• Vous avez abandonné votre poste de conseiller financier pour vous orienter vers la mode…
- J'ai attendu d'avoir une solidité financière pour créer ma propre boîte.
Par ailleurs, si je crée sur des tissus imprimés de colonnes de journaux , c'est parce que j'entretiens d'étroites relations avec la presse. J'aime lire. C'est une passion qui m'a été transmise par mes parents. Chaque fois que je vois un texte, même de loin, j'ai aussitôt envie de le lire.  
D.S.D

"Mode Fashion Night : un mariage de mode et de musique  "

13 Août 2003
Demba Silèye Dia
La culture forme un tout. La mode, la musique et autres en sont les éléments qui peuvent tous s'accompagner et se compléter. C'est ce que tentera de prouver Adama Ndiaye au cours de sa Fashion week dont le clou sera le spectacle de demain.
Demain jeudi, Dakar vivra un spectacle inédit, alliant mode et musique. Cette manifestation initiée par Adama Ndiaye, une jeune styliste d'origine sénégalaise mais établie à Paris, et intitulée Adama Paris, sera composée d'un défilé de mode - avec Adama Ndiaye, l'Ivoirien Pathé'O, Nabou Diagne et Nafytoo - et de prestations musicales qui seront assurées par Ménélik, Tonton David, le Positive Black Soul, Philippe Monteiro, Youssou Ndour et Viviane Ndour. Mais y seront aussi invitées des personnalités de la vie publique et de la société civile oeuvrant pour le développement de l'Afrique et la promotion de la femme noire. Des invités généralement issus du monde de la mode, de la musique, des arts et du sport. Ils viendront aussi bien du Sénégal que de l'étranger (Johannesburg, New-York, Paris et Londres).

En fait, Adama Ndiaye organise une Fashion week à Dakar, du 11 au 15 août. Avec des conférences, des tournées à l'île de Gorée et à celle de Ngor, au Lac Rose, des bals, des séances de sabar, etc. Mais le clou de la semaine sera la Fashion night. Au cours de la conférence de presse organisée hier par la styliste et son staff, la manifestation est présentée comme devant célébrer la beauté noire, mais aussi rendre hommage à la femme noire, "valoriser et promouvoir la culture de l'entreprenariat au féminin en Afrique, à travers tous ses attributs (mode, accessoires, coiffure, musique) et avec le souci de lutter et d'encourager la Femme noire à s'émanciper et à trouver enfin sa place dans la vie active". Ainsi, en organisant sa manifestation à Dakar, Adama Ndiaye entend rendre hommage au continent qui l'a vue naître et qui l'inspire. Ce spectacle qui se veut très original, a pour vocation de devenir annuel et "ambitionne d'aider Dakar à se positionner comme une capitale incontournable de la mode en Afrique, en accueillant en terre sénégalaise de grands noms de la mode, des arts et du spectacle et en montrant la diversité et la richesse des créateurs".

Adama Ndiaye passe pour une "styliste multiculturelle du nouveau millénaire" qui a réussi une percée dans le monde de la mode aux quatre coins de la planète. Sous la marque Adama Paris, elle a fini de conquérir les publics européen, américain et asiatique, avec des boutiques à Paris, aux Etats-Unis et au Japon. Ayant débuté sa carrière à Paris, elle dit avoir maintenant besoin de revenir se faire connaître au Sénégal où elle compte ouvrir des points de vente. C'est Paris qui lui a donné l'opportunité d'embrasser le stylisme. Alors, elle n'est pas allée chercher très loin pour trouver un nom à sa griffe. Elle a décidé de faire de la mode sa profession depuis quatre ans, mais c'est à l'université déjà qu'elle organisait des défilés, avec sa faculté comme sponsor.
La styliste estime que le monde de la mode est parsemé d'embûches, mais il suffit de persévérance et de volonté. C'est ainsi qu'après avoir fait ses preuves à Tokyo (où elle s'est rendue pendant la Coupe du monde 2002), à Londres et à Genève, elle habille des personnalités qui gravissent les marches du Festival de Cannes, des comédiens. Pour elle et son staff, il n'est pas difficile de convaincre sponsors et autres mécènes, si l'on fait montre d'originalité.
Adama Ndiaye qui souhaite que sa manifestation soit inscrite aux calendriers culturels national et international, dit s'inspirer de la rue. Certains de ses mannequins sont venus de la France et des Etats-Unis, mais la plupart sont sélectionnés à Dakar où s'est fait le casting.
Au cours de la conférence de presse, Ménélik et Tonton David se sont félicités qu'Adama Ndiaye veuille porter très haut les couleurs de l'Afrique.

http://fr.allafrica.com/stories/200308130825.html

www.Afrika.com

La mode selon Adama
Adama Amanda Ndiaye
vendredi 16 août 2002, par Mohamed Berkani La styliste sénégalaise Adama Amanda Ndiaye cisèle ses modèles comme une orfèvre. Elle fait d'un bout de tissu un apparat sensuel. De l'art de donner langage au corps. Entre rebelle branchée, tendance up to date et canon sexuel, le monde d'Adama a un look furieusement suggestif, dénué de toute vulgarité.  

Inutile de chercher les influences dans le style d'Adama Amanda Ndiaye, la jeune Sénégalaise est insaisissable. Son credo ? " Offrir aux femmes modernes et indépendantes les changements qu'elles attendent : un style ethno-chic mais pas folklorique, sexy mais pas vulgaire, exotique mais pas déboussolant ". Tout un programme ! Et c'est cette finesse qui distingue le talent d'une imitation. Tout est dans la nuance. Son site Internet, très agréable, aux couleurs chaudes, en est la parfaite illustration. C'est l'entre deux mondes, le monde d'Adama. Les mannequins défilent dans les quatre galeries, on regarde avec émerveillement. Enivré par les images fortes, émotives - des flashs sur des impressions du déjà vu, vite dissipés - on comprend, au bout d'un moment, que la styliste de 26 ans a su faire une synthèse parfaite des différents styles. C'est la griffe d'Adama Amanda Ndiaye.


Rebelle branchée
L'univers d'Adama, on y entre brusquement, on le quitte plus difficilement. Subjugué par la force presque animale que dégagent ses modèles. " Le style Adama Paris représente bien plus qu'une façon de s'habiller : il reflète de surcroît les états d'âme de la jeune femme noire, métisse, arabe... En résumé d'origine étrangère. L'ouverture aux autres cultures est désormais de mise pour toutes les femmes qui refusent de se limiter à une image réductrice, souvent définie par une seule marque, une seule culture ", explique, longuement, la créatrice sur son site.
Adama s'inspire de toutes les tendances : "la mode Adama Paris se nourrit de racines afro, se mélange de tendances hip-hop et de sensualité brésilienne sans jamais oublier de porter l'empreinte du chic parisien. " Allez faire un tour sur son site, et préparez-vous à un voyage délicieusement sensuel. C'est le monde d'Adama

http://www.afrik.com/article4849.html

Défilé spectacle Adama Paris : un test réussi
Articles / News updates
Date: Aug 16, 2003 - 12:00 AM
Pour un coup d'essai sur les podiums sénégalais, Adama Paris a asséné un coup de maître. Etant parvenue à allier mode, musique et dans, le spectacle qu'elle a offert a été bien apprécié. Et elle en est sortie très émue.
La danse, la mode, la musique Tout était de la partie, au cours de cette Fashion night (nuit de la mode) organisée, jeudi dernier, par Adama Ndiaye, mère de la griffe Adama Paris. Une soirée qui s'est terminée dans une boîte de nuit. Prévue pour 20 h 30, la soirée a démarré bien au-delà, parce qu'il fallait attendre plus d'un millier d'invités. Mais l'on n'avait pas le temps de s'ennuyer, car le cocktail aidait à faire passer le temps. Puis, l'attention des convives a été captée par les danseurs de la compagnie Artéa que dirige Marianne Niox.
Ce n'est 22 h 30 que le spectacle proprement dit devait démarrer, sous les yeux du ministre de la Culture et de la Communication Abdou Fall, en présence des chanteurs français Ménélik et Tonton David. Mais avant que les mannequins n'étalent tout le charme des modèles sur un podium en "T" (tapissé de blanc et dont les flancs sont de couleur bleue) c'est le jeune musicien Philip Monteiro qui a ouvert le bal par un play-back.
Ensuite, c'est Nabou Diagne, jeune mannequin devenue styliste qui exhibe une collection de douze modèles alliant tradition et modernité. Dans ses tenues de ville, de soirée dans diverses matières (lin, bazin et autres) aux motifs variés et de couleurs différentes, avec des fils dorés ou argentés, des perles , elle a su faire montre d'une grande créativité. A sa suite, Nafytoo arrivera avec le doigté qui fait sa réputation. Sa lingerie en a fait saliver plus d'un. Des nuisettes aux robes de chambre en passant par les culottes, les petits pagnes, etc. chacune des dix tenues provocantes de Nafytoo ont a reçu sa dose d'ovation et d'admiration. Pour y mettre une touche de sagesse et d'expérience, l'Ivoirien Pathé'O était de la partie. De ses seize modèles hommes et femmes, faisant parfois des clins d'oeil aux Touaregs et au Maghreb (avec du cuub, du jean, du turkech plus connu au Sénégal sous le nom de Daaru Xudoos, du pagne tissé - dont certains sont brodés ou daminés) accompagnés de musique mbalax, celui qui vient d'ouvrir sa boutique à Dakar après Libreville, Brazzaville, etc., n'a pas failli à sa réputation. Plusieurs fois annoncé à des défilés de mode au Sénégal, Pathé'O se fait découvrir dans ce pays de fort belle manière. Le couturier qui a habillé de nombreux présidents du continent soutient qu'"un Africain qui habille des Africains, ce n'est nullement un événement". Après le passage du styliste ivoirien, une pause musicale pouvait être observée avec les rappeurs du Positive Black Soul (Pbs) qui ont servi un tube inédit : Pbs dans vingt ans, qui fera partie de leur prochain album. Ce titre est joué en salsa-rap. Mais celle qui a surtout fait bouger la salle a été la chanson en a capella interprétée par Carlo, le tout nouveau sociétaire du groupe, qui lance sous des choeurs aux allures zulues, que dans le pays, tout le monde cherche à émigrer, parce que les dirigeants ne sont là que pour "manger". Joignant les gestes à la chanson, il indique qu'"au départ, c'était Senghor (le nain, Ndlr). Celui-ci passera la main à Abdou Ndiol. Ce dernier donnera le témoin à Gorgui Laye (Didier Awadi, Bay Souley, El Hadj Cissokho et Carlo se tiennent la tête en signe de désespoir et de larmes ; ce qui eut pour effet de déclencher l'hilarité et des tonnerres d'applaudissements dans la salle les obligeant à bisser le tube, Ndlr)".
C'est dans une salle bien détendue et chauffée à blanc que Adama Paris démarrera l'exhibition de sa collection d'une quarantaine de modèles. Les tenues d'hommes et de femmes (dont beaucoup s'adaptent à l'été) ont été traitées avec une grande imagination. Les accessoires assortis (chaussures, boucles d'oreilles, ceintures brillantes frappées du nom "Adama Paris" ) reflètent une rare originalité. Pour encore mieux titiller les yeux des spectateurs, elle n'a pas hésité à tailler dans du tissu dont les motifs sont des colonnes de journaux. Tous les styles, tous les genres de vêtements, toutes les matières ont été explorés par cette jeune fille de vingt-sept ans qui n'a totalisé que quatre années de carrière. Ce qui lui a valu une standing ovation au cours de sa parade de clôture. Une sorte de félicitation dont elle est n'est nullement indifférente. C'est toute émue qu'elle a bouclé ses premiers pas dans son retour aux sources sénégalaises. Mais tout n'était pas fini, puisque la soirée s'est poursuivie, jusqu'au petit matin, dans une boîte de nuit de la place.
© Wal Fadjri (www.walf.sn)